Châssis Biologique. Une fois synthétisé, l’ADN doit être « inséré » dans un châssis biologique pour trouver un environnement favorable à son fonctionnement et traduire les gènes en protéines. Si on fait un parallèle avec l’informatique, l’ADN synthétique joue le rôle de logiciel, et le châssis celui du matériel. Aujourd’hui, on utilise plusieurs châssis naturels, organismes vivants dont on a extrait l’ADN d’origine : la bactérie Escherichia coli, hôte de nos intestins ; la levure, responsable de la fabrication de la bière et du pain, ou le bacille inoffensif B. subtilis, qui se trouve en abondance dans le sol.